La suite...Je sens qu'elle va te plaire Virginie
Elle ne le savait pas encore mais elle allait passer la soirée la plus merveilleuse de toute sa vie.
La première partie commença son tour de chant puis les Divos arrivèrent, saluèrent leur public et chantèrent leurs plus célèbres morceaux et d’entendre le public l’acclamer dès son arrivée, Sebastien reprit confiance en lui et chanta du mieux qu’il pu. Personne n’aurait pu remarquer qu’il n’allait pas bien ce soir-là.
A la fin du concert, comme prévu, Virginie munie de son pass se rendit dans les backstages. Elle ne connaissait cependant personne de l’entourage du groupe, elle du attendre que l’habituelle réunion d’après concert soit terminée, elle fit les cent pas pendant cinq bonnes minutes jusqu’à ce qu’une main se pose sur son épaule, elle se retourna et vit Urs qui lui souriait.
-Je ne vous ai pas trop fait attendre ? Demanda-t-il.
-Non, non pas du tout, répondit-elle.
-Venez, je vais vous présenter au reste du groupe.
Virginie fit donc connaissance avec les trois autres membres du groupe. Urs lui offrit une coupe de champagne et ils s’isolèrent pour discuter au calme, loin de toute l’agitation d’un après concert.
En France il était six heures du matin mais Emi ne dormait toujours pas. Elle pensait à Sebastien, une heure auparavant elle avait allumé son portable et vit qu’il avait essayé de la joindre plus de dix fois. Mais comme elle ne voulait pas confronter sa voix à celle de Seb, elle lui écrivit une lettre.
« Ma vie sans toi n’est plus une vie, ton amour est l’air qui me fait respirer, où que j’aille je sens ton parfum flotter partout autour de moi et aujourd’hui j’ai compris que je ne voulais pas te perdre, si je continu à t’aimer ainsi je sais que je vais devenir folle mais mon cœur ne veut qu’une seule personne et cette personne c’est toi, ne sois pas cruel, pardonne moi, jamais il ne se résignera à te perdre…Je sais qu’il n’y a que toi qui puisse me donner 1000 journées de bonheur et 1000 nuits de sérénité. A partir de maintenant je ferai tout ce que tu me demanderas, j’irai toujours où tu iras…Tout l’amour que j’ai, je te le donnerai parce qu’aujourd’hui j’ai aussi compris que sans toi, je ne peux exister…Je t’en prie, sauve moi du châtiment de ne pas être dans tes bras une heure de plus…Ne sois pas cruel, pardonne moi.
Je t’aime. Emi »
Satisfaite de ce qu’elle venait d’écrire, elle mit sa lettre dans une enveloppe et la rangea dans son bureau. Le lendemain, après s’être préparée et avoir pris l’air, elle consulta son portable mais vit que Seb n’avait pas chercher à joindre depuis la veille au soir « pff, je n’ai que ce que je mérite… ». En fin de journée son portable sonna, elle se jeta dessus sans même prendre le temps de voir le nom de son interlocuteur sur l’écran.
-Allo ?
-Hi Amy…C’est Davy, tu vas bien ?
-Non pas trop et toi ?
-Ca va, tranquille. Ecoute j’ai bien reçu ton mail et comme tu m’as demandé de le faire, je n’en ai parlé à personne. On a fini la tournée et on a trois semaines de libre, si ça te dit je peux venir quelques jours chez toi, histoire de te remonter un peu le moral.
-Oui, avec plaisir ! Je ne supporte plus la solitude, il faut que je voie du monde. Au fait, Seb a bien chanté hier soir ?
-Oui il a fait de son mieux et personne n’a rien vu.
-Tant mieux. Il me manque tu sais…
-Toi aussi tu lui manques…Il ne parle pas beaucoup mais à chaque fois qu’il ouvre la bouche c’est pour parler de toi. Il n’a même pas voulu signer des autographes après le concert…Bon je dois y’aller, je vais à l’aéroport, à dans six heures !
-Ok, répondit-elle en riant, à dans six heures…
Maintes fois, elle voulut téléphoner à Seb mais pour une raison qui lui était inconnue, elle ne trouvait ni la force ni le courage de composer son numéro jusqu’au bout… « Tant pis » se dit-elle « je verrai avec David… »
Carlos était déjà en Espagne auprès de Géraldine à laquelle il avait fait une surprise en arrivant si tôt. Urs, quant à lui était toujours au Canada…Il ne voulait pas partir tout de suite, pas sans avoir tenté sa chance auprès de Virginie. Ils avaient échangés leurs numéros de téléphone et il comptait bien l’appeler dès ce matin.
-Allo ? Répondit-elle.
-Virginie ? Salut c’est Urs. Je voulais savoir si tu voudrai qu’on passe la journée ensemble.
-Euh…Ben…Oui avec plaisir.
-Je passe te prendre dans…Disons une demie heure ?
-D’accord à tout à l’heure alors.
-A tout à l’heure.
Elle raccrocha et se mit à sauter partout dans son appartement. Après s’être un peu calmée elle se jeta à nouveau sur son téléphone pour appeler sa meilleure amie, Sarah qui était en France.
-Oui allo ? Répondit Sarah.
-Sarah, Sarah, Sarah !!!
-Virginie, Virginie, Virginie ! Qu’est-ce qui t’arrives ? Demanda-t-elle en riant.
-Tu le croiras jamais…
Elle lui expliqua tout en détail…
-Attends, Urs Buhler de Il Divo vient de t’inviter à passer la journée avec lui ! Mais c’est génial ! Félicitations ma belle ! Bon, tu sais que j’ai toujours eu un faible pour Carlos...Tu me le présenteras ??
-Ecoute, dit-elle en riant, il vient de se marier.
-Dommage…soupira-t-elle.
-Bon je dois te laisser, Urs est en bas. Bisous !!!
-Bisous, bonne journée.
Juste après avoir raccroché, on sonna à la porte. Virginie tâcha de ne pas trop se précipiter.
-Bonjour, comment tu vas ? Demanda-t-elle.
-Très bien, merci. Tiens je t’ai acheté des fleurs, dit-il en lui tendant un bouquet de tulipes.
-Oh merci mais tu n’aurai pas du, elles sont superbes. Vas y entre je t’en prie.
Elle termina de se préparer et ils partirent tous les deux. Au bas de l’immeuble, une superbe limousine noire aux vitres teintées les attendait. Urs lui ouvrit la portière et s’installa lui même ensuite.
-On va où ? Demanda-t-elle.
-J’ai réservé un restaurant, ensuite nous irons faire un peu de shopping.
-Oh tu sais, mon salaire d’employée à l’hôtel ne me permet pas beaucoup d’excès financiers. Et j’ai bien entendu ou tu as dit « J’ai réservé un restaurant » ?
-En ce qui concerne le shopping, ne t’en fais pas pour ça et oui tu as bien entendu, nous aurons une salle de restaurant pour nous seuls.
Elle fut tellement impressionnée qu’elle n’ajouta rien d’autre après cela. Arrivés au restaurant, Urs lui tira la chaise afin qu’elle puisse s’asseoir, ensuite un serveur leur apporta la carte.
Virginie balaya du regard les différents plats et s’aperçut soudain de quelque chose.
-Je n’ai pas les prix, c’est normal ?
-Oui, dit-il en souriant, on ne donne jamais les prix aux femmes.
-Ah, dit-elle embarrassée…
- Il y a quelque chose qui ne va pas ? S’inquiéta-t-il.
-Non bien sûr que non mais je me sens un peu…gauche.
-T’inquiètes pas, on s’y fait vite…