Nouvelle fan fic: "1954"

Merci Marie! Ca me touche beaucoup. Bievenue parmis nous!

Je suis de retour Amy comme j'avais dit

Rhalalalala ! J'en ai les larmes aux yeux mon dieu !

Surtout le dernier passage...

C'est fabuleux Amy ne t'arrête pas....

Bravo !

Merci ^^ Non, non je m'arrête pas c'est clair.

Merci de m'avoir prévenu pour ta nouvelle fic elle est géniale!! j'ai hate de lire la suite

La suite la suite la suite mdr !

J'ai hate mdr

mdr je vous prépare qq chose, patience patience j'ai eu beaucoup de travail mais je m'en occupe
bisous

Ok ok J'ai hate ^^

Coucou tout le monde ! J'ai enfin écrit quelque chose de convenable, vous aurez tout ça mercredi, bisous !

Ha dément !

A mercredi alors !

Très hate moi !

Bisoux

Marine

Coucou tout le monde! Je me connecte en vitesse pour vous annoncer une mauvaise nouvelle...J'ai du travail qui s'accumule et je ne serai pas chez moi cet après midi parce que je dois préparer un exposé...Je suis vraiment désolée et je vous dis à vendredi si tout va bien. Bisous et désolée encore.

Tant pis !!! Travaille bien a vendredi

No souci:!! travail bien

Bisous A+

Me revoila et cette fois avec quelque chose ! Désolée encore pour le retard, j'espère que ça va vous plaire.
Les phrases sont courtes et expeditives (je m'en excuse) mais cela doit traduire l'état d'esprit dans lequel se trouve Amy, je ne vous en dis pas plus, vous comprendrez en lisant ce qui suit:

Les mois passèrent, les saisons aussi. Michael semblait loin…loin de tout, même de mon cœur. Lorsqu’il est parti, on s’envoyait beaucoup de lettres dont les mots paraissaient être toujours les mêmes. Plus le temps passait, plus la vie continuait et moins je recevais de ses nouvelles. Je pensais toujours « Je lui écrirai demain » mais ne le faisais jamais sans savoir pourquoi. Mes nuits n’étaient plus faîtes de pleurs inconsolables. La vie m’obligeait à tourner la page et à cesser de vivre dans le passé. Cela me déchirait le cœur : Michael n’était plus qu’un souvenir…Les premiers mois furent les plus difficiles mais peut-on vivre dans le remord ? Rentrer chez moi sans trouver cette présence chaude me rendait malade mais que pouvais-je y faire ? Ma vie devait continuer…
A 18 ans, je devais vivre car ces derniers mois, je n’étais plus que l’ombre de moi-même, comme un zombie, pas morte mais pas complètement vivante non plus. Que pouvais-je y faire ? Sinon changer, changer et avancer : « vivons pour mieux nous retrouver » avait écrit Michael.

Au mois de juin, les examens terminés et réussis, Bryan, Craig, Alan, Randy, Rob et moi allions nous promener au bord d’un lac, sirotant un verre de limonade bien fraîche, ce mois de juillet était si étouffant…
Rien d’exaltant ne se passait dans mon existence. Les jours, les semaines, les mois, les années passèrent. Trois ans exactement s’étaient écoulés depuis le départ de Michael. J’étais enfin majeure mais apparemment, ce dernier l’avait oublié même si nous étions nés le même jour…
Michael n’était plus qu’un fantôme du passé. Je n’avais plus aucune nouvelle de lui. Au départ, je me demandais ce qu’il faisait, ce qu’il devenait mais aujourd’hui le fossé entre nous s’était tellement creusé que la vie avait continué son chemin et le destin s’annonçait rempli de surprises.
Un soir de mai, me sentant très seule, je pris la direction du New Orleans Bar…Pourquoi celui-ci ? Je ne savais pas, peut-être me rappelait-il des souvenirs ?
Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu mes amis. Ils se produisaient dans des bars et vivaient correctement de leur passion, à savoir le Jazz. Un jeune chanteur très prometteur, Franck Sinatra, leur avait proposé de les engager pour le suivre dans sa tournée Américaine, et cette tournée commençait dans quelques semaines. Je me réfugiai donc dans ce bar où le parfum enivrant du Jazz flottait dans les moindres recoins. On dansait et on oubliait tout. Le fameux juke-box avait cédé sa place à une scène où des artistes différents donnaient des concerts chaque soir. La semaine dernière, Ray Charles avait fait un tabac malgré sa couleur de peau (les discriminations se faisaient de plus en plus rares) et j’étais persuadée qu’il chanterait encore longtemps.
Je m’installai donc à ma table habituelle, commandant un cocktail et attendant la venue du nouveau groupe programmé ce soir. Le patron du bar monta sur scène et annonça d’une voix abîmée par le whisky, un quatuor jazzy sans chanteur qui s’appelait « The Last Man Standing », ce nom m’évoquait quelque chose, mais quoi ? Pas le temps de réfléchir, le groupe joua…
Ma surprise fut grande lorsque je reconnus mes amis, tous les cinq en fusion avec leur instrument respectif. Le concert terminé, je décidai de les inviter chez moi, maintenant que je vivais seule, j’étais libre d’inviter qui je voulais à n’importe quelle heure. On parla de tout et petit à petit, mon appartement se vida. Seul Bryan resta.

-Je suis content d’avoir passé cette soirée avec toi, dit-il.
-Moi aussi…Nos conversations me manquaient, avouai-je.
-Tu as des nouvelles de Michael ?
-Non, plus depuis un an…

Je n’osai pas lui retourner la question, il n’avait certainement pas plus de nouvelles que moi et à vrai dire, la réponse m’importait peu. Je changeai ensuite de sujet, mon estomac se contracta et mon cœur se serra, « reste avec moi ce soir, Bryan » pensai-je mais je ne dis rien. Je contemplais ce jeune homme duquel j’avais été amoureuse autrefois, il y a si longtemps mais dont le regard vis-à-vis de moi n’avait finalement jamais changé.

-Reste avec moi cette nuit, chuchotai-je.

Il n’ajouta rien et m’embrassa, à chaque fois d’une façon un peu plus langoureuse. Il me prit dans ses bras, mes jambes autour de sa taille et m’emmena jusqu’à ma chambre où nous fîmes l’amour comme si nous l’avions secrètement désiré depuis une éternité.

Le lendemain matin, je me réveillai seule. Bryan avait certainement dû partir. Je pris la direction de la cuisine, en préparant mon petit-déjeuner, j’aperçu un bout de papier que Bryan avait découpé en forme de cœur, sur lequel il avait écrit :

« Bonjour petit ange,
J’ai dû me réveiller tôt ce matin et je ne voulais pas te réveiller. Je suis parti signer mon contrat avec Franck Sinatra. J’ai touché une grosse somme d’argent et j’ai l’impression d’assister à l’accomplissement de ma vie et ce, dans tous les domaines…
Retrouve moi à Wicker Park aux alentours de midi, j’ai mille et une choses à te dire. Bryan. »

Un sourire se dessina sur mon visage et mon cœur cogna fort dans ma poitrine, si fort que je sentis la vie au fond de moi à nouveau et rien n’était plus agréable que cela…

excellente suite

Démentiel !

Merci pour cette suite ! elle m'a remonté le moral !

Oh oh excellent!!! Vivement la suite!!!!

Bisous A+

Merci les filles pour votre assiduïté, ça fait tellement plaisir!
Merci vraiment à toute et Marine je suis contente de t'avoir remonté le moral grace à mon histoire, gros bisous et à bientôt pour de nouvelles aventures !!!

Merci bien
J'en ai bien besoin !

Rhooo voilà !!! Tu met le stress... enfin tu me comprend quoi !
Le suspenseee c'est duuuur ! mdr

A mercredi !

Surprise! Me voila plus tôt que prévu...Avec une suite toute fraîche !!!


J'avais muri durant ces trois années mais en ce qui concernait ma vie privée, je ne voulais plus calculer ou anticiper les choses, comme j'avais pu le faire avec Bryan dans le passé. Je voulais désormais agir au feeling et laisser la vie oeuvrer pour moi.
En me préparant, je vis que la médaille de Michael se trouvait toujours autour de mon cou...L'enlever serait tirer un trait définitif sur mon passé et sur les merveilleux moments que j'avais vécu avec lui et la garder serait comme refuser l'avenir...Après tout, j'avais aimé Michael comme je n'aimerai peut-être plus jamais, je ne pouvais pas faire ça et renier celle que j'étais à dix-sept ans alors que j'étais terriblement sincère, terriblement moi même. Me renier m'était insupportable. La médaille Sicilienne resterai accrochée autour de mon cou mais je la cacherai sous mes vêtements.
Le temps de terminer de me préparer, l'heure du rendez-vous approchait à grands pas. Enfin sortie de chez moi, je sautai dans le bus le plus direct jusqu'à Wicker Park et me sentai comme une adolescente allant à sa première date.
Sur un banc, j'aperçu Bryan, trépignant d'impatience. L'air de rien, je m'assis sur le banc et il ne remarqua pas ma présence tant il était occupé à me guetter du côté opposé au mien.

-Bonjour jeune homme, chuchotai-je presque.
-Oh tu es là ! S'exclama-t-il avec un léger sursaut.

On se leva tous les deux en même temps. Il me prit dans ses bras et prit mes mains dans les siennes.

-Alors...Dis-je après quelques secondes de silence. Quelles étaient ces mille et une choses ?
-Euh, répondit-il dans un sourire gêné...Je voulais te demander jusqu'où tu veux aller avec moi...Parce que je sais que Michael et toi...C'était infiniment serieux. Et puis...Notre relation s'est terminée d'une façon très chaotique, reprit-il en se souvenant de notre singulière séparation.
-Oui, je comprends tes inquiétudes...C'est vrai que Michael et moi, c'était passionnel, j'ai eu du mal à me faire à son départ. Mais souviens toi, j'étais amoureuse de toi et puis tu ne dois pas te soucier du passé, d'accord ?

Je l'embrassai sur la joue et son magnifique sourire me fit comprendre qu'il était rassuré.

-Je voulais te dire aussi...Dans le mot que je t'ai laissé, j'ai dit que le contrat avec Sinatra allait me rapporter une somme d'argent importante mais la valeur du cachet pour lequel on a signé est bien plus élevée que ce que je m'imaginais...Et j'aimerai, en fait je...Je voudrai que tu me suives dans cette tournée...Elle va durer six mois et...Je suis tellement fou de toi que je ne pourrai pas passer autant de temps sans toi.

Pendant ce long monologue, j'observais Bryan. Physiquement il avait muri, changé. De magnifique il était devenu sublime. Ses cheveux chatains coiffés en brosse, ses yeux bleu clair si tendres, sa bouche parfaitement dessinée, une silhouette élancée...Mon coeur refondait pour lui et la perspective de partir à travers les Etats-Unis avec lui et nos quatre amis me semblait comme une évidence...

-Je veux bien te suivre, répondis-je en l'enlaçant.

Il était tant heureux qu'il me souleva et me fit tourner, tourner comme un carroussel magique et envoûtant...

Sublimissime !

Merci beaucoup !