Nouvelle fan fic: "1954"

Cool J'adore ta fic!
Vivement la suite

Oh oh je sens le dilemme!! Vivement la suite!!!

des bisous A+

Coucou les filles, je suis vraiment désolée de vous avoir fait attendre ces derniers temps, mais j'ai été...Disons un peu distraite cette semaine ! J'avais une suite de prévue et à chaque fois je n'avais pas le temps de la recopier sur l'ordi, donc la voici, elle est un peu courte et je m'en excuse...Le reste très vite!


-Salut, dis-je en l'embrassant sur la joue.
-Je suis content que tu sois venue, répondit-il.
-Ecoute, il s'est passé beaucoup dans ma tête depuis hier et comme le dit Michael, la nuit porte conseil et je suis vraiment touchée de l'amour dont tu fais preuve à mon égard, tu es tellement séduisant que tu n'as qu'à claquer des doigts pour qu'une fille te tombe dans les bras...Et puis, on est amis depuis si longtemps...

Il ne voulait pas m'interrompre mais mon récit le rendait de plus en plus nerveux, je décidai alors de mettre fin à son calvaire.

-Bon...En fait, je suis venue pour te dire que j'aimerai que l'on se sépare...Notre histoire ne mène nullepart, je regrette le temps où toi, Michael, Craig, Randy, Rob, Alan et moi ne formions qu'une bande de potes...
-Si c'est ton choix, répondit-il dans un sarcasme. Mais tu dois savoir que ça ne sera plus jamais comme avant...
-Je sais...Excuse moi Bryan.
-Non, c'est mieux comme ça. Je dois y'aller maintenant, à plus !
-A plus, dis-je la mort dans l'âme.

Je l'avais blessé mais il valait mieux ne pas attendre pour que la douleur ne soit plus grande. J'avais eu faux sur toute la ligne...
Bryan est le garçon dont toutes les filles rêvent mais moi, je ne l'avais jamais véritablement aimé, je m'étais trompée. Au moins, cela m'aura permis de comprendre que les humains ne sont pas infaillibles et que l'erreur est humaine...Les erreurs sont inévitables et nécessaires, la vie est ainsi.
Il était temps pour moi, de retourner voir mes parents. En rentrant, ma mère voulu savoir comment cela s'était passé et si je m'étais bien amusée avec Bryan. Je n'avais su répondre que "On s'est séparés"...Cela me faisait quand même drôle.
Le soir, Michael me manquait, savait-il à quel point j'étais perdue ?

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh merci et vivement la suite!!!!

Biz A+

Merci d'avoir posté la suite!

Coucou tout le monde ! Voici une nouvelle suite...


Je m’étais postée à ma fenêtre, espérant l’apercevoir…J’aurai donné n’importe quoi pour que le téléphone sonne, entendre sa voix, lui dire que je l’aimais mais je ne voulais pas faire le premier pas, je n’osais pas, il s’était passé tellement de choses ces jours-ci. Alors que je m’apprêtais à aller me coucher, le téléphone sonna…Mon père alla décrocher.


-Oui ? Mr Blunt, j’écoute ? Oui, c’est un ami de ma fille. Mon Dieu…Vous êtes sûr ? Très bien je vous remercie.

Je demeurais assise dans mon lit, tendant l’oreille, appréhendant la suite.

-Amy ? Demanda mon père en ouvrant doucement la porte de ma chambre.
-Oui ? Qu’est-ce qui se passe ?! Demandais-je, pétrifiée.
-C’est…C’est le fils Bublé.
-Michael ?! Qu’est-ce qu’il a fait ? Papa répond moi !

Mon cœur s’emballa, je n’avais jamais vu un air aussi grave sur le visage de mon père et cela m’inquiétait plus encore. Mes yeux s’humidifièrent, les larmes ne demandaient qu’à couler…

-Il lui est arrivé quelque chose de grave, Amy…Je ne sais pas comment te dire ça. Il a été retrouvé au quartier noir avec tous tes amis cet après-midi. Ils ont été arrêtés, ne t’en fais pas pour les autres, leurs parents ont payés la caution. A l’heure qu’il est Michael est sous les verrous…
-Oh j’ai cru que tu allais m’annoncer sa mort, dis-je soulagée en esquissant un sourire.
-Ce n’est pas tout…Les parents de Michael ne pourront jamais payés cette caution, Michael n’est pas encore au courant…Ils…Ils ont été retrouvés massacrés chez eux là il y a quelques minutes, on ne sait pas où se trouve Crystal…La police penche pour un crime racial.
-Un crime racial ? Je ne comprends rien…Pourquoi aurait-on tué Mr et Mrs Bublé ? Michael et les autres ne faisaient rien de mal quartier noir !
-Tu le savais ?!
-Oui mais j’avais juré de ne rien dire…
-Ils ne faisaient rien de mal mais c’est interdit et cela renforce la haine existant entre nos deux peuples…Certains noirs pensent que tes amis voulaient se servir d’eux comme esclaves et d’autres ont assassinés les parents du meneur, de…de Michael. Il faut que l’on aille le chercher à la prison, je vais payer sa caution et lui avouer cette terrible nouvelle.
-Je viens avec toi ! Hurlais-je.
-Non, non il n’en n’est pas question…tu le verras à notre retour. Tu n’es « que » sa meilleure amie.
-Peut-être mais je…Je l’aime ! Dis-je la voix mourant dans un sanglot.

Mon père resta sans voix, je ne lui confiais jamais rien, il le savait et comprenait alors l’importance que ce fait avait pour moi. Il n’ajouta rien et me fit signe de m’habiller et vite.
Je me préparais donc en quatrième vitesse et courais jusqu’à notre voiture. Je ravalais mes larmes et ma tristesse, je ne voulais pas que Michael me voit dans cet état, c’est moi qui devait le soutenir je devais être forte pour lui. Perdue dans mes sombres pensées, j’apercevais une jeune fille blonde qui courrait, qui courrait et pleurait en même temps.

-Papa, arrête toi, c’est Crystal !

Je descendais de la voiture pour rattraper ma petite sœur de cœur. Elle stoppa sa course quand elle me reconnu.

-Amy ! Hurla-t-elle, la voix cassée par les larmes et les hoquets. Amy, c’est horrible !
-Chut, calme toi ma chérie, je sais ce qui s’est passé. Avec mon père nous allions chercher Michael.
-Mon frère…Le pire con que la terre ait connu ! Qu’est-ce qu’il foutait au quartier noir mais quel imbécile, je le déteste tout est de sa faute !

Elle hurlait, parlait sans respirer, la lueur de démence qui brillait de temps à autre dans ses yeux m’effrayait au plus au point. Jamais je ne l’avais entendu parler ainsi de son frère mais je ne la croyais pas, elle l’aimait c’était sûr.

-Calme toi, je t’en prie, dis-je en la secouant. Viens dans la voiture, on va chercher Michael. Il n’est au courant de rien, maîtrise toi je t’en supplie.

Elle me regarda, s’arrêtant nette de pleurer et se jeta dans mes bras. Je l’accompagnais jusqu’à la voiture où elle prit place à côté de moi à l’arrière de notre voiture. Mon père ne savait que dire, mon regard lui fit comprendre que j’avais la situation, ou que je tentais de l’avoir en main. Il se tue donc pour ne pas envenimer les choses. Grâce à mes mots, la petite Crys s’était calmée mais se sentait désemparée, son monde entier venait de s’effondrer, les Bublé étaient certainement les meilleurs parents que la terre ait porté…
Arrivés à destination, mon père vint nous ouvrir la porte, Crystal refusait de sortir et promit de rester là et de ne pas bouger jusqu’à notre retour.

Il flottait dans ce commissariat une ambiance, terne, austère, dénuée de chaleur…Deux cellules se trouvaient au fond, près des bureaux. Je vis Michael la tête dans les mains. Je couru vers lui…

-Michael ! Appelais-je.

Il me regarda et ses yeux s’illuminèrent. Tu m’avais manqué et j’aurai aimé que l’on se voie en d’autres circonstances que celles-ci, pensais-je.

-Amy, oh Amy je suis content de te voir. J’ai fait une énorme connerie en allant la bas avec les potes, je ne t’ai pas écouté, tu avais raison comme toujours pardonne moi encore !
-Je te pardonne Mike, bien sûr, dis-je en me forçant à sourire.
-Mon père va être fou de rage…Où sont mes parents d’ailleurs ? Pourquoi c’est toi qui es venue me chercher avec ton père ?

Mon père ayant payé la caution vint près de moi et tâcha de répondre à cette question dont la réponse l’atteindra au cœur.

-Bonsoir Mr Blunt. Content de vous voir, lança Michael.
-Bonsoir Michael, écoute…J’ai quelque chose à te dire.
-Papa, laisse nous, je vais lui expliquer.

Mon père n’était pas vraiment doué pour ce genre de chose, derrière les barreaux, Michael me donnait les mains, nos visages étaient proches l’un de l’autre et je lui murmurai presque ce que je savais au sujet de ses parents, je n’omis rien…Michael me lâcha instinctivement et se mit à hurler, à sangloter, jamais je ne l’avais vu dans un état de rage semblable à celui-ci.
-Gardien ! Criais-je. Ouvrez la porte, s'il vous plait !

Je pris Michael dans mes bras, lui chuchotais à l’oreille que ce n’était pas sa faute…Qu’il était seulement coupable d’avoir voulu chanter dans un quartier interdit pour nous, que je serai toujours là pour lui, qu’il allait passer la nuit chez moi et que nous pourrions discuter avec Crys.

-Je t’en supplie Mike, pleurais-je à mon tour. Je sais que tu ne pourras pas t’en empêcher mais tu n’es pas coupable, on ne sait même pas encore ce qu’il sait réellement passé. Je sais que c’est injuste, cruel, horrible mais retourner ta rage contre toi-même ne servira à rien et te fera plus de mal qu’autre chose.

Je lui pris le visage pour le forcer à me regarder.

-Mike ? D’accord ?
-Oui, oui, Amy…

Il s’effondra en larmes dans mes bras, j’avais envie de lui dire que je l’aimais mais le moment était loin d’être approprié.
Nous repartîmes tous les trois jusqu’à la voiture, je redoutais la réaction de Crystal mais à ma grande surprise, elle se jeta dans les bras de son grand frère. Je ne disais rien jusqu’à ce que l’on rentre à la maison, ils allaient passer la nuit chez nous le temps qu’il leur faudrait pour que de la famille s’occupe d’eux.
On les installa dans la chambre d’ami. Crystal s’endormit presque instantanément mais comme je m’en serai doutée, ce ne fut pas le cas de Michael. Environ trente minutes plus tard, Michael poussa la porte de ma chambre.

-Amy ? Tu dors ?
-Non, je n’arrive pas à trouver le sommeil, viens près de moi.

Avec hésitations, il s’assit sur mon lit, il frissonnait et se mit sous les couvertures près de moi. Nos corps se touchaient presque, je l’embrassais sur la joue et il me donna la main, la situation était des plus ambiguës. N’en pouvant plus, je posais ma tête sur son torse. Sans rien faire d’autre, on discuta jusqu’à ce que tombant de fatigue, nous nous endormîmes dans les bras l’un de l’autre.

Rooooo punaise vivement la suite!!!

bisous a+

Troooooop bien !!!!!!
Vivement la suite

Coucou tout le monde, je suis vraiment désolée d'avoir mis autant de temps à poster une suite...Celle-ci est relativement longue et j'espère qu'elle vous plaira et comblera vos attentes, bises à toutes !


J’ouvrais les yeux, terriblement apaisée comme si tout ce que j’avais vécu la veille n’était qu’un mauvais rêve. Mais non, tout cela était bien réel, aussi réel que la présence de Michael à mes côtés, dans mon lit. Il n’était pas encore réveillé alors je l’observais, lui caressant la joue du bout des doigts.
Une délicieuse odeur de toasts grillés provenait du rez-de-chaussée. Puis, doucement, Michael ouvrit les yeux, me sourit avant d’ajouter, pris de panique :

-On…On a fait quelque chose ?!
-Non, non ne t’inquiètes pas, répondis-je d’une voix rassurante.

Ensuite son regard se posa et se fixa, son sourire s’effaça.

-Michael, dis-je embarrassée, je voudrai que tu me promettes quelque chose s’il te plait.
-Hum ? Quoi ? Répondit-il rêveur.
-Ne cherche pas à te venger, je t’en supplie.
-Je te le promets, la justice connaît son métier et n’a pas besoin de moi.

Soulagée, je l’embrassais sur la joue et posa à nouveau ma tête sur son torse, les battements de son cœur s’accélérèrent brutalement lorsque des pas lourds que je reconnus comme ceux de mon père s’approchèrent de ma chambre puis il ouvrit la porte.

-Amy, réveille t…Qu’est-ce que tu fais là toi ?! Demanda-t-il sauvagement à Michael.
-Papa, ce n’est pas ce que tu crois…tentais-je de dire pour le calmer.
-Je ne crois rien de toute façon ! Je voulais te dire, Michael que tes grands-parents sont d’accord pour s’occuper de toi et de ta sœur. Vous partez dans une semaine, acheva-t-il d’un ton sans réplique en adressant un rictus à Michael, puis il sortit de ma chambre en claquant violemment la porte.

-Chez mes grands-parents, dit Michael dépité.

Il s’assit sur le lit, se prit la tête dans les mains, complètement désemparé.

-Où habitent-il ? Me risquais-je à demander en redoutant la réponse.
- A la Nouvelle-Orléans…Comme toute ma famille.

Le souffle coupé, je n’ajouta rien, cette ville était si loin de Baltimore, à plus de 1800 km, je ne voulais pas être séparée de lui à jamais…J’avais envie de pleurer mais cela ne l’aurait pas aidé.

-Il nous reste toujours une semaine, dis-je en souriant quand même.

Il me rendit mon sourire puis mit son bras autour de mes épaules. Ensuite, la matinée passa très rapidement. L’après-midi des cinq jours qui suivirent, nous retrouvions nos amis pour que Michael puisse leur dire au revoir comme il se doit.
Moi, en revanche, je n’avais pas pu lui dire ce que je ressentais pour lui, lui non plus mais je sentais que quelque chose de différent de d’habitude se produisait dans nos esprit respectifs, nos regards et nos gestes n’étaient plus les mêmes.
Je ne savais pas ce que Michael avait en tête mais il complotait quelque chose avec Randy, j’en étais sûre. La semaine était passée trop rapidement et je ne pouvais pas imaginer que je ne reverrai jamais celui dont j’étais amoureuse et je savais que ce n’était pas un simple caprice d’adolescente que j’éprouvais pour lui, l’idée de ne plus le voir m’était insupportable, lui envoyer des lettres me rendait malade ! Jamais plus alors, je ne verrai son regard posé sur moi, ni son sourire…Ma main ne tiendrai plus la sienne, je ne sentirai plus sa peau contre la mienne, sa chaleur, son parfum si envoûtant…Non ce n’était pas possible, inconcevable, inimaginable mais c’était la réalité.
Le regard dans le vague, perdue dans mes pensées, le rire de Randy me tira de ce flot d’images négatives que j’avais en tête.

-Bien sûr, mec, rétorqua Randy en tapant dans le dos de Michael.
Sur ce, je vous laisse les amoureux !

Je ne comprenais rien, pourquoi Randy nous laisserait-il sa maison ?

-Michael, qu’est-ce que tout cela signifie ?

Il me sourit et me prit la main en guise de réponse. Il n’osait pas me regarder dans les yeux, il semblait embarrassé.

-Amy, tu le sais depuis longtemps, je suis fou amoureux de toi…Je voulais que tu le saches à nouveau avant que je parte.
-La dernière fois, tu ne m’as pas crue mais cette fois-ci je ne suis plus avec Bryan…Alors je peux te le dire, je t’aime aussi.

Après s’être regardé dans les yeux pendant quelques secondes qui parurent interminables, Michael m’embrassa et ce fut la chose la plus agréable du monde. Ensuite, il m’entraîna dans une chambre où le sol était jonché de pétales de roses, la pièce n’était illuminée que par des dizaines de bougies.

-C’est un peu mon cadeau d’adieu, dit-il avec une lueur indescriptible dans le regard.

Il m’embrassa encore plus langoureusement qu’avant encore, ses mains dans mon dos, il me colla contre lui…Qu’étions-nous en train de faire ? La tension à son comble, nous nous débarrassâmes de nos vêtements. Dans tous les domaines de la vie, nous étions sur la même longueur d’onde mais là il s’agissait de nos deux âmes qui se rencontraient, nos deux cœurs battaient à l’unisson…Je ne pensais plus à rien, je ne voyais que lui.
Si un jour, j’avais pu m’imaginer que l’homme qui allait changer tout le reste de mon existence était ce petit garçon, celui avec qui je jouais quand je n’étais qu’une enfant.
C’était cet ancien petit garçon qui m’embrassait tendrement, ce même petit garçon qui posait ses douces mains sur mon corps consumé de désir pour celui qui était devenu mon meilleur ami et dont j’étais ensuite tombée amoureuse et qui, aujourd’hui, faisait de moi une personne nouvelle. On dit que l’on se souvient toujours de nos premières fois…
La première fois que j’ai rencontré Michael, la première fois qu’il a consolé mon premier chagrin d’amour, la première fois que j’ai compris que j’étais amoureuse de lui, la première fois que l’on s’est embrassé et aujourd’hui, la première fois que nous faisions l’amour…Tout n’était que tendresse, douceur, romantisme, bien-être et volupté. Michael avait de l’expérience et je mettais mes pas dans les siens…Nous ne faisions qu’un, cet instant était magique et me rappelait une histoire que l’on m’avait raconté : Dans la mythologie, on dit qu’il existait des êtres constitués d’un homme et d’une femme qui ne formaient qu’une seule et même entité, ces êtres étaient très puissants et ont un jour offensés les Dieux. Pour les punir, ils les ont séparés…C’est pour quoi aujourd’hui des hommes sont attirés par des femmes et vice versa, toute l’intelligence de notre vie serait de le chercher et de le trouver pour revenir à cet état d’unité.
Le cœur battant, au dessus de lui, le souffle haletant, je murmurais :

-Michael…Je…Je ne veux pas que…Je ne veux pas que tu partes.

Les larmes que je contenais depuis près d’une semaine coulèrent silencieusement, Michael me serra contre lui et mit une main dans mes cheveux. On s’embrassa comme pour se consoler et se rassurer. Je n’arrivais pas à me dire que je ne l’embrasserai plus jamais, alors je prolongeais chacun de nos baisers, je voulais que le temps s’arrête, que l’aiguille du temps s’immobilise à jamais…On s’endormit dans les bras l’un de l’autre, tombant de fatigue.
Une heure avait passé et l’on se réveilla ensemble. A nouveau, les yeux emplis de larmes, je lançai sans prévenir :

-Mike, (je sanglotais à présent), si tu pars…Nos vies continueront et suivront leurs cours. Je ne veux pas que tu connaisses d’autres filles. Je ne veux pas que tu arrêtes tes conneries avec le gang. Je ne veux pas ne plus faire partie de ta vie, ou seulement par la pensée…Je ne veux pas d’une vie comme ça : d’une vie sans toi.

J’essuyais mes larmes d’un revers de main.

-Chut, mon amour, ne dis rien. Ce n’est pas de ta faute, ça ne dépend pas de ta volonté, continuais-je.

De ses grands yeux vert, il m’observa un instant et il pleura à son tour…Une larme, deux larmes, c’était tout. Deux larmes versées mais un océan se déchaînait à l’intérieur de son cœur. Mais il était digne, dix-huit ans et les récents évènements passés l’avait transformé en un homme, mature, grand, puissant, sûr de lui et sur qui l’on pouvait compter.

-Amy…Ne rend pas les choses plus difficiles, je t’en supplie, je peux me mettre à genoux…Et tu sais ce que ça veut dire pour moi.

Je n’ajoutais rien mais savais très bien à quoi il faisait allusion…Son expression favorite « to be the last man standing » : être le dernier homme debout. Il disait également très souvent : « je préfère mourir sur mes deux jambes plutôt que de vivre à genoux ».

-Oui, Michael je sais. Pardonne moi mais c’est tellement injuste. Je dois parler à mes parents, dis-je avec conviction.

Pfiou!! J'adore!!!!!

Vivement la suite

Bisous A+

Coucou c'est encore moi ! Voici une suite toute fraîche !


Michael soupira mais n’osa rien me dire, il pensait sans doute que c’était inutile que je veuille parler à mes parents. Mais je me devais de le faire sinon je l’aurai regretté toute ma vie.
Randy et le reste du gang étaient dans la rue avec leurs instruments et venaient d’improviser un bœuf aux accents jazzy. Randy nous avait confié les clés et les mains sur mes hanches, Michael me laissa fermer la porte. Mes yeux étaient encore humides, mon chéri m’embrassa et nous marchâmes main dans la main jusqu’à nos amis. Craig pinça les cordes de sa contrebasse, ce qui raisonna dans tous les recoins du cul-de-sac dans lequel ils s’étaient réfugiés, tous à l’exception de Bryan qui n’était pas là.

-Il faut qu’on vous dise quelque chose à tous les deux, lança Craig. Mike, puisque tu pars, on vous a fait un petit discours pour toi et ta belle. Tout simplement, chacun d’entre nous vous souhaite un amour éternel, ce n’est pas la distance qui va détruire quoi que ce soit, vous vous aimez et vous êtes faits l’un pour l’autre…Voila je sais, c’est un peu bête mais bon…

Michael lui fit une accolade et moi, je le pris dans mes bras.

-Moi…Bah…Pas besoins de mots, je pense, s’écria Randy, un peu gêné.
-On sait Randy, répondit Michael en lui faisant un clin d’œil.
-Bref, reprit Alan, Michael on t’aime, Amy aussi…Ca nous rend malades que tu partes et on imagine le déchirement que ça doit être pour toi Am’…
-Alors, si on jouait un truc ? Demanda Rob impatiemment et surtout détestant l’idée de devoir dire adieu à l’un de ses meilleurs amis.
-Hey ! Lança une voix forte derrière nous. Vous ne voulez pas dire au revoir à Michael et jouer sans moi, quand même ?!
C’était Bryan et d’après ce que les autres m’avaient dit, il ne voulait pas venir, celui lui faisait trop de mal de pleurer la « perte » d’un ami choisi par son ex petite copine.
Il se dirigea vers moi, me prit dans ses bras, différemment, ce qui me prouva qu’il avait compris le message, l’avait accepté, ne m’en voulait pas et il me glissa dans l’oreille « je suis vraiment désolé pour vous deux », je lui tapotai dans le dos, incapable de prononcer un mot sous peine de refondre en larmes. Michael le prit dans ses bras aussi et les autres lui montrèrent qu’ils étaient contents qu’il ait changé d’avis.

-Alors, Michael qu’est-ce qu’on joue ? Demanda Bryan.
-Hum…La chanson qui me correspond si bien et qui me permet de te dire combien je t’aime Amy.
-Ah et quelle chanson ? Demandais-je, étonnée.
- ‘Call Me Irresponsible’. Un jour, je sortirai un trente-trois tours qui s’appellera comme ça.

On ria tous, comme le prenant pour un doux rêveur, puis quelques notes de contrebasse, de trompette, puis de piano, de batterie et de guitare acoustique, puis la voix de Michael…Cela non plus, je ne pouvais pas me résoudre à ne plus jamais l’entendre, la seule chose que je pourrai faire serait d’enfermer sa voix dans un écrin de velours comme un joyaux, une pierre précieuse brillante de mille feux, rare et éternelle comme un diamant. Chante Mike et ne t’arrête pas, chante jusqu’à la fin des temps mon ange.
On m’a raconté qu’un philosophe nommé Epictète, a un jour écrit que la vie serait une fête et que la mort serait la sortie de cette « surprise party ». Alors si la vie est une fête, chantons, dansons et exigeons un permis d’éternité !
Après plusieurs chansons, nous dûmes dire au revoir à nos amis…Enfin, moi je leur ai dit au revoir et Michael leur a dit adieu. Sur tout le chemin qui menait chez moi, Michael ne me lâchait pas, parfois on s’arrêtait dans un parc pour s’embrasser, pour éviter que chaque baiser soit le dernier mais il fallait qu’on rentre pour que je parle à mon père.
La porte était verrouillée et pendant que je cherchais mon trousseau de clés, Michael me prit par la taille et m’embrassa dans le cou.

-Mike…Arrête, dis-je en riant.

En entrant dans la maison, j’entendis mes parents discuter. Michael voulu que l’on monte dans ma chambre.

-Chut, attends Mike, écoute, chuchotais-je.

-Monsieur Danny Blunt ! Tu ne peux pas leur faire ça…Ils sont si jeunes, ce ne sont que des enfants ! Ils s’aiment ! Hurla ma mère.

Quand ma mère appelait mon père par son nom et son prénom, cela prouvait qu’elle était vraiment en colère, et elle ne l’était pas souvent. J’étais touchée qu’elle tente de changer le cours de nos destins, parce que si Michael partait, nos vie à tous les deux en seraient bouleversées à jamais.

-Mais ce n’est pas moi qui peux y faire quelque chose ! Moi aussi, ça me fait de la peine de les séparer mais c’est comme ça…
-Ecoute, Crystal n’a plus vraiment d’attache ici et elle veut aller chez ses grands-parents mais ce n’est pas le cas de Michael !
-Je ne peux pas faire ça, il n’est pas majeur et ce serait illégal…La tutelle est confiée à leurs grands-parents, pas à nous et puis les billets d’avion sont déjà achetés. Tu ne peux pas me demander ça…

Je fis signe à Michael de monter. De toute façon, mon père avait raison, on ne pouvait plus rien pour nous, pour lui.

Rooo merci pour cette suite mais ne nous laisse pas sur ca

bisous A+

Merci beaucoup Vic...Je suis très touchée.



J’avais le cœur gros lorsque je montai l’escalier devant Michael, cela aussi, nous le faisions pour la dernière fois. Ce nombre incalculable de choses que nous faisions pour la dernière fois me faisait penser à un poème français, d’un auteur anonyme que Vanessa (la petite copine de Rob) m’avait fait connaître et qui s’intitulait « Te Souviens-tu ? » :

Te souviens-tu?
De la première fois
Des premiers mots d'amour
Des premiers gestes, des premiers pas
Tout deux si innocents
Le coeur tellement tendre
Ayant une vie entière devant
On ne pouvait attendre

Te souviens-tu?
Des premières joies
Des premières peines
Et tout ses sentiments que t'avais pour moi
C'était si intense
Si fort et si beau
Que d'avoir le goût de revivre ses sentiments
N'était pas nouveau

Jamais j'aurais pensé
Que l'amour était si cruel
J'ai dû te voir partir
Pour voler de tes propres ailes
Balayer toutes ses idées
Les chasser hors de soi
Et de se dire que tout est terminé
Que tu ne reviendra pas

Encore une nuit
À ne pas dormir
À regretter ces paroles que je t'ai dis
À penser à ce que j'aurais dû te dire
Encore une journée
À n'en plus finir
À m'appuyer sur mon sort
Que je crois mériter
À me laisser mourir

J'ai trop souvent cherché
À tout comprendre
Ce qui se cache derrière
Les pensées d'une flamme si grande
De peine en misère
J'me suis dis vaincu
Du jeter ses paroles en l'air
En admettant
Que je n' chercherai plus

Tu ne le sais pas
Mais souvent je partirai
À la recherche du repère secret
De ton coeur
Mais tout au fond je crois
Que ce repère je ne le trouverai pas
Car toi tu l'a emmené ailleurs

Te souviens-tu?
De la dernière fois
Le jour où on s'est parlé
Où l'on s'est dit qu'on ne se reverrait pas
De te voir pleurer
Me déchirer l'âme
J'aurais tout fais, tout essayé
Afin de sécher ses larmes

Te souviens-tu?
De la dernière fois
Le jour où tu m'a fais comprendre
Que je n'entendrais plus le son de ta voix
Que tu partirais
Sans savoir où aller
À la recherche d'un nouveau repère
Dont je n'aurais jamais la clé

Te souviens-tu?

Et rien que d’y penser, les larmes montèrent de nouveau, inlassablement…Passerai-je ma vie à pleurer l’absence de Michael ? Ces derniers temps, j’avais tellement pleuré, tellement sangloté, mon cœur avait tellement chaviré, tel un navire coulait ma peine (il me faudrait du temps pour en revenir) que ce soir, je ne voulais pas perdre le peu de temps qu’il nous restait à m’apitoyer sur mon sort. Michael me demanda où était sa sœur, je lui répondis qu’elle était dans le salon et jouait avec mes anciennes poupées, je dus prendre sur moi pour ne pas dire que le rire de Crystal me manquerait. Michael et moi étions rentrés vers dix-huit heures, une heure s’était déjà écoulée, j’allai prendre une douche en vitesse, Michael fit de même…Puis nous passâmes le reste de la soirée au lit, même pour manger, cela peut paraître cru voire grossier mais il ne faut pas l’entendre ainsi, s’aimer avec le corps est aussi beau et fort que s’aimer avec le cœur ou l’âme…L’amour charnel n’a rien de vulgaire et puis, que nous restait-il d’autre ? Se dire « je t’aime » ? Oui, bien sûr mais cela paraissait peu…Au contraire, nous ne parlâmes pas cette nuit-là, nos gestes et nos regards parlèrent pour nous et témoignèrent de l’amour inconditionnel que l’on se portaient et que l’on se porteraient toujours quoi qu’il arrive.

Coucou tout le monde ! Comme promis voici la suite !
Alors, je vous demanderai quelque chose, au moment où vous lirez les paroles en anglais, faites moi le plaisir de cliquer ici
https://www.youtube.com/watch?v=YTqIepbBfC4 vous aurez la voix de velours de Michael en fond sonore. J'ai choisi cette chanson car elle correspond parfaitement à ce qui se passe entre mes deux personnages. Si vous avez besoin de traduction, c'est ici http://www.lacoccinelle.net/traduction-chanson-91222-.html.


Le lendemain matin, aux alentours de six heures, ma mère vint nous réveiller, afin que mon père n’ait pas à le faire, nous voir ensemble ne lui aurait sûrement pas plus du tout.
J’étais collée après Michael, comme une sangsue après sa victime. Nous ne parvenions pas à parler tellement nous avions de choses à nous dire. J’allai me laver…L’eau coulait sur mon visage comme des larmes, à quoi pensait Michael à ce moment même ?
La mort dans l’âme, nous mangeâmes notre petit-déjeuner et Mike me dit :

-J’ai de la chance quand même…Je vais voyager en avion, ce n’est pas donné à tout le monde… tu te rends compte ? Je serai vite là-bas, je n’aurai pas à supporter un long voyage en voiture.
-Oui, c’est vrai, dis-je absente. Tu as de la chance…

Nous ne parvîmes pas à nous détacher l’un de l’autre, s’embrassant inlassablement.

-Mon amour, dit-il haletant, murmurant. Ne m’oublie pas, je t’en supplie.
-Comment pourrai-je t’oublier ? Tu es ma vie, Michael.

Nous dûmes quitter la maison. Dans la voiture, Michael tourna la tête vers celle-ci et son regard me déchira le cœur. Je mis ma tête sur son épaule, il me prit la main et ce, durant tout le trajet.
Bientôt, nous arrivâmes à l’aéroport. On resta ensemble le plus longtemps possible mais Michael dû partir dans la salle d’embarquement. Il retenait ses larmes, ce dont moi je fus incapable.

-Michael je t’aime…Toi non plus ne m’oublie pas.

Il m’embrassa et le bruit autour cessa instantanément et les gens disparurent, nous étions seuls et j’étais dans ses bras. Ce baiser au goût d’éternité était le dernier, le dernier…

-Mike ! Michael ne pa…ne pars pas, sanglotai-je.
-Amy, cela suffit maintenant, me dit mon père. Ne rend pas les choses plus difficiles.

Je tenais toujours la main de Michael alors que mon père me tirait en sens inverse. Il me tira si fort que je dus lâcher la main de Michael.

-Mike ! Non ! Hurlai-je à pleins poumons. Je t’aimerai toujours !
-Moi aussi, Amy ! Toujours ! Cria-t-il à son tour.

Je m’effondrai et tombai à genoux, couvrant ma bouche de mes mains, hurlant son nom, levant les yeux en direction du ciel…Pourquoi ? Pourquoi nous faire ça ? Michael se retourna une dernière fois et je le vis craquer à son tour, il essuya ses larmes d’un revers de main…Et ce fut la dernière image.
Toujours à terre, j’avais perdu toute dignité mais je m’en moquais…Perdre ma dignité n’était rien comparé à perdre Michael. Mon père m’aida à me relever et nous quittâmes l’aéroport pour retourner à la maison. Le voyage fut rythmé par mes sanglots que je ne pouvais maîtriser. De retour chez moi, je montai directement dans ma chambre et m’assis à mon bureau. Il me fallu cinq bonnes minutes pour m’apercevoir qu’une enveloppe avait été posée là. Le cœur battant, je n’osai pas la décacheter. Plus impatiente que jamais, je m’en saisis, les mains tremblantes. Dès les premiers mots, je reconnu l’écriture de Michael.

« Mon Amour,
Quand tu liras cette lettre, je serai déjà dans mon avion, loin de toi si loin…Je t’aime de tout mon être et tu me manques déjà. Tu me connais, je ne suis pas tellement doué pour ce genre de chose. Je voulais te dire, et j’en suis très fier, que tu m’as toujours entendu chanter les chansons des autres, des standards mais aujourd’hui, j’ai écrit ma propre chanson…Elle parle de toi et moi et voici le texte :


You and I

Here we are
On earth together
It's you and I
God has made us fall in love
It's true
I've really found
Someone like you
Will it stay
The love you feel for me
Will you say
That you will be by my side
To see me through
Until my life is through
Well in my mind
We can conquer the world
In love, you and I
You and I, you and I...
I'm glad
At least in my life
I've found someone
That may not be here forever
To see me through
But I found my strength in you
Cause in my mind
You will stay here always
In love you and I
You and I, you and I
You and I, you and I
In my mind
We can conquer the world
In love, you and I
You and I, you and I
You and I...

Les gars ont préparé la musique. J’ai bon espoir de te la chanter un jour les yeux dans les yeux. Oui, le papier est un peu mouillé, à cause de mes larmes, c’est vrai, mais ce ne sont pas des larmes de peine, non. Ce sont des larmes de joie pour t’avoir rencontré, oui j’ai été chanceux que tu m’aies aimé, que tu m’aies offert ton cœur et une partie de ta vie….
Je t’aime, je t’aime tant, ne pleure pas mon amour. On ne sera pas séparés éternellement, dans trois ans nous serons majeurs et nous pourrons changer le cours de nos vies car nos destins sont liés. Mais vivons pour mieux nous retrouver.
J’ai joints dans l’enveloppe ma médaille, celle que je ne quittais pas, que j’ai depuis ma naissance, qui vient d’Italie où sont mes racines.
Je t’abandonne la mort dans l’âme, je t’aime,
Michael. »

Tous les deux, nous étions vraiment sur la même longueur d’onde. Tout ce qu’il avait écrit, je le pensais aussi. Les grands-parents chez qui il devait aller étaient des immigrés italiens, Michael s’entendait à merveille avec eux mais il était surtout très proche de son grand-père, Mitch. C’est lui qui avait offert cette médaille quand il n’était encore qu’un bébé et c’était également lui qui lui avait transmis la passion du jazz.
J’accrochai la médaille autour de mon cou, j’aurai un petit bout de mon amoureux partout où j’irai désormais. Mike, je t’aime et tu me manques tant…

Pfiou!!! Magnifique j'ai plein de frissons!!!!

Bravo!!!

Bisous A+

Ouah je suis trèèès heureuse que ça vous plaise =)

gros gros bisous et à la prochaine suite !

ça fait lontemp que je suis pas venu alors lire tous ça d'un coup =)
C'est troooooooooo bien!

Un grand bravo!

Vraiment bravo, c'est genial =D