Poème sur le Roi Soleil

Ce poème ne traite pas vraiment des comédiens, mais de l'histoire de Louis XIV : d'abord, ses amours avec Marie Mancini, puis la séparation à cause de sa mère et de Mazarin, puis l'apaisement avec Mme de Maintenon.... Il est une peu long, mais j'ai pas réussi à racourcir !

La lumière est là, quelque part qui m'attend
Quand mon coeur, toujours seul face au vent
Se serre à chaque caresse
Que la sincérité délaisse.
Alors mon regard a glissé sur sa nuque, pénètré ses yeux
Elle est la seule dont j'espèrais les sourires et les aveux
Elle s'en va, et me laisse, meurtri,
Tremblant encore de ce qu'elle m'avait dit
Je sens la colère dans leurs yeux
Ils me laissent seul dans le noir, parce que mon cœur bat pour deux
Quand verrez-vous par mes yeux,
Quand écouterez-vous avec mon cœur
Si je vous rends le jour, et qu'elle me donne sa nuit,
Il reste, au fond de moi, cette lueur qui aura lui
Et me rappelle la douce sincérité de son regard
Va-t-elle laisser mes mains sans sa joue,
Mon nez sans son cou,
Mes yeux sans son corps et mes lèvres sans son nom?
Mais si je leur mens, aurai-je son pardon?
Mes yeux ne regardent plus ce qu'ils voient,
Ils se fixent sur un néant, un néant de toi
Alors que le monde semble vouloir m'aider,
Je ne supporte plus rien ni personne
Je veux leur sang coulant à mes pieds,
Rampant comme un pardon qu'ils veulent que je leur donne.
Il y a ma vie, au bout de ma vie, ma mort
Il y a sa vie, et dans sa vie un si beau sort :
L'amour et la promesse de l'immortalité
Mon souvenir que jamais elle n'oublierait
Mes mains sont froides, mon cœur brûle en enfer
Alors elle arrive, pour moi comme une mère
Son épaule toujours retient ma tête fatiguée
Et ses mots savent le chemin de ma tranquillité.
Sa voix m'apaise et parfois, alors qu'elle est avec moi,
Je souris et me sens vraiment roi
Je crois revoir les lointains paradis,
Et ces autres chimères de mon esprit,
Le parfum enivrant du bonheur
Et les jardins qui m'offrant leurs couleurs.
Non, je n'ai pas oublié, ils sont en elle.
Parfois de lointains souvenirs à mes pensées se mêlent,
Ceux du début, ce sourire angevin
Et sur ma joue la chaleur de sa main
Elle n'est désormais plus qu'une de ces ombres
Que je croise sur les chemins de ma vie,
Sur un trottoir au hasard d'une rencontre,
Un souvenir délaissé au détour d'un parvis.
Son souvenir reste dans ma mémoire,
Mais elle sort de mes pensées.
Je continue de croire
A Dieu, s'il veut de nous.

c trés jolie!!!

Bravo, plu rien a dire...
Il est vraiment trop beau ton poéme.
Je l'adore