Si les mots suffisaient
A guérir nos blessures
Si nos silences pouvaient
Traduire nos pensées pures
Nos coeurs démoliraient ces murs
Sur ce fl où nos vies déchirées
S'efforcent d'oublier les temps passés
Notre amour n'est qu'une illusion assassinée
Comme une oeuvre inachevée
Tu n'as composé que la moitié
De notre union basée
Sur des sentiments différés
Aujourd'hui cette détresse nous paralyse
Et de détresse j'ai lâché la balise
Pour sauver mon coeur à la dérive
Nos sentiments nous ont fait défaut
Car trop d'amour ou de trop
Ont fait déborder nos egos
De toi à moi la faille est immense
On formait un "nous" perdu d'avance
Et nous nous sommes noyés dans l'ignorance
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Ensemble former un tout
Contre un fléau éradiquant l'humanité
Contre ce mal d'amour à emporter
Un oubli devant une envie d'aimer
Savoir vivre nos lendemains
Pour les autres et pour les uns
Qui n’osent plus enlacer quelqu’un
Sans penser à leur destin
Du rêve au cauchemar
La vie n’est qu’un mirage
Pour ceux qui ne suivent pas le phare
Elle se perd dans les nuages
Et peut brutalement tôt ou tard
S’immobilier en un solide ancrage.
Ensemble aider les plus fragiles
A concrétiser des rêves futiles
En voguant sur leurs eaux tranquilles
Nos cœurs noués à des esprits d’argile.
Et que règne la liberté
D’exploiter nos sentiments guerriers
Contre ce mal du sang prêt à tuer.
Sang dessus dessous
Immergeant notre amour
Dans un tourbillon fou
Avec nos sourires et nos toujours.
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Esseulée
Abandonnée du temps et de la foule
Je me laisse enlacer par la mer et sa houle
Pour m’évader
D’un monde où les derniers ne seront jamais premiers
Où la richesse se nourrit de la pauvreté.
Ecoeurée
Par des honneurs sacrifiés au prix d’aucune raison
Que la colère, la répugnance et l’humiliation
Et effrayée
De voir un jour grandir mes enfants
Dans un monde où il faut naître survivant
Sur cette terre, ou on se tutoie, ou c’est toi qu’on tue
Dans une bataille innocente, mais une guerre sanglante.
Et moi je me perds dans ces instants-là
Etouffée par tant de haine et de combats.