Bonjour à toutes et à tous!! Aujourd'hui c'est le jour le plus attendu dans le monde de la F1!!!
Voici quelques infos avant le GP :
Coucou, voici quelques infos sur Monza avant le GP de dimanche :
DETAILS DU CIRCUIT
Circuit : Monza, Italie
Heure locale : heure française
Capacité : 100.000 spectateurs
Premier grand prix : 1950
Longueur : 5.793 km
Record de la piste (course) : 1:21.046 (Barrichello - 2004)
Distance: 53 tours - 306.720 km
Sens : horaire
Pole position: à droite
Site officiel : www.monzanet.it
STAT
1982 : l'année de la dernière victoire de Renault à Monza.
ILS ONT DIT
Fernando Alonso (Renault) : "On a presque l'impression de piloter une autre voiture. En bout de ligne droite, avec le peu d'appuis embarqués, on a presque la sensation que l'on pourrait s'envoler ! La direction est légère, les mouvements beaucoup plus lents et vous n'avez pas l'impression de tout bien contrôler. Ce n'est pas une sensation très agréable pour le pilote mais c'est ce dont vous avez besoin à Monza pour être rapide en ligne droite."
Michael Schumacher (Ferrari) : "Monza est un circuit légendaire. C'est un élément important de notre sport et il est unique dans le genre. Pour nous, c'est toujours un rendez-vous fantastique car nous jouissons toujours d'un énorme soutien. Nous arrivons à Monza alors que le titre n'a pas encore choisi son camp. Nous sommes déterminés à renverser la vapeur. Au classement Constructeurs nous ne sommes pas loin de la tête et tout est possible au championnat Pilotes. Nous devons attaquer et les fans peuvent être certains que nous ferons tout notre possible."
Nick Heidfeld (BMW) : "Pour vous donner une idée, à 360 km/h nous parcourons 100 mètres en une seconde. Si vous freinez une demi-seconde trop tard, vous avez manqué votre point de freinage."
NOUVEAU
Circuit : piste partiellement resurfacée. Honda : introduction du V8 de 2007 (avancée pour validation auprès de la FIA au GP de Chine).
DIFFICULTES ET CARACTERISTIQUES
Monza est LE circuit de vitesse du Mondial, avec quatre pointes à plus de 335 km/h. Toutefois, les 370 km/h n'ont plus cours en bout de ligne droite car les V8 sont moins coupleux que les anciens V10. Cette caractéristique dominante de la vitesse en fait un circuit de moteurs, qui fonctionnent à pleine à charge à environ 70% du temps sur un tour (1ère valeur de la saison). Le corollaire en est des valeurs d'appuis extrêmement faibles. La contre-partie est redoutable car arrêter les voitures à ces vitesses vertigineuses exigent des freins et étriers spéciaux, le circuit lombard étant le plus sévère du championnat à ce niveau.
L'autre aspect de Monza est ses trois chicanes, où une garde au sol minimale est contrariée par l'obligation de franchir -proprement- les bordures. Pour les pilotes, les passages les plus intéressants sont sans conteste les entrées dans le double Lesmo et la Parabolica.
Pneus : la sollicitation de la gomme dans les lignes droites à hautes vitesses oriente le choix vers la gamme hard-medium, les Lesmo et la Parabolica interdisant les soft à cause des pressions et températures trop élevés.
CONTEXTE
Entre les virages 4 et 8, la piste a été resurfacée et présente un revêtement nettement moins bosselée. Une modification qui a perturbé Michelin qui a proposé de nouveaux types de gommes, la semaine passée en essais privés.
RECORDS
Essais : 1:20.089, Barrichello (Ferrari/2004) - Course : 1:21.046, Barrichello (Ferrari/2004)
LES 5 DERNIERS POLEMEN
2001, 2002 Montoya (Williams), 2003 Schumacher (Ferrari), 2004 Barrichello (Ferrari), 2005 Montoya (McLaren)
LES 5 DERNIERS VAINQUEURS
2001 Montoya (Williams), 2002 Barrichello (Ferrari), 2003 Schumacher (Ferrari), 2004 Barrichello (Ferrari), 2005 Montoya (McLaren)
Les impressions des pilotes sur ce circuit :
Fernando Alonso (Renault) : "On a presque l'impression de piloter une autre voiture. En bout de ligne droite, avec le peu d'appuis embarqués, on a presque la sensation que l'on pourrait s'envoler ! La direction est légère, les mouvements beaucoup plus lents et vous n'avez pas l'impression de tout bien contrôler. Ce n'est pas une sensation très agréable pour le pilote mais c'est ce dont vous avez besoin à Monza pour être rapide en ligne droite."
Giancarlo Fisichella (Renault) : "Je me sens à l'aise sur ce circuit, j'ai gagné en Formule 3, je suis monté sur le podium l'an passé, ce n'était pas arrivé à un pilote italien depuis Alboreto il y a 17 ans. Bien entendu, une victoire serait un moment encore plus particulier. Nous emmenons très peu d'appuis aéro, le niveau de grip est relativement faible et il est difficile de ralentir la voiture de 350 km/h à 60 km/h dans la chicane la plus lente. Même dans de mauvaises conditions d'adhérence, je me sens généralement en confiance, comme au Canada, je suis capable d'être très constant. C'est très important en course."
Michael Schumacher (Ferrari) : "Monza est un circuit légendaire. C'est un élément important de notre sport et il est unique dans le genre. Pour nous, c'est toujours un rendez-vous fantastique car nous jouissons toujours d'un énorme soutien. Nous arrivons à Monza alors que le titre n'a pas encore choisi son camp. Nous sommes déterminés à renverser la vapeur. Au classement Constructeurs nous ne sommes pas loin de la tête et tout est possible au championnat Pilotes. Nous devons attaquer et les fans peuvent être certains que nous ferons tout notre possible."
Kimi Räikkönen (McLaren) : "Monza est un circuit génial. Il est tout en vitesse et pas seulement en ligne droite. Il y a quelques courbes telle la Parabolique où l'on passe à fond. C'est une partie importante du circuit parce qu'il conditionne votre entrée sur la longue ligne droite où sont jugés départ et arrivée. Ce circuit est sans concession pour les voitures. On y escalade les vibreurs et les réglages doivent être assez souples. Après mon abandon en Turquie, j'ai ressenti quelques douleurs au dos et je me suis donc reposé afin d'aborder cette course en pleine forme. J'espère faire une course plus longue ici, qu'à Istanbul."
Pedro de la Rosa (McLaren) : "Nous avons fait des essais concluants la semaine passée ici. Avec Gary (Paffett) nous avons parcouru 1500 km, passant en revue toute une série de réglages en vue de la course : pneus, set-up et aérodynamique étaient au programme. Monza est exigeant en termes de vitesse de pointe et de stabilité au freinage. La piste a été resurfacée récemment et cela a bien sûr des effets sur le comportement des pneus et leur résistance."
Jenson Button (Honda) : "C'est une piste que j'apprécie beaucoup car elle représente un défi psychologique pour les pilotes."
Ralf Schumacher (Toyota) : "Du fait des faibles appuis appliqués ici, on a toujours moins d'adhérence à Monza que sur d'autres circuits. Il faut donc adapter le set-up de l'auto en conséquence car la confiance est cruciale dans les freinages appuyés, à l'abord des chicanes. Il faut être précis lorsque l'on passe d'un enchaînement rapide à un autre plus lent, ce qui est un chalenge intéressant au niveau du pilotage. Il est essentiel de bien passer les chicanes pour conserver un bon rythme et la voiture doit donc être capable de bien absorber les vibreurs."
Jarno Trulli (Toyota) : "J'ai toujours aimé venir à Monza. Je suis chez moi et je jouis donc d'un plus grand soutien que d'ordinaire. L'atmosphère de Monza est en outre excellente. J'aime également le circuit, qui m'a généralement bien réussi, notamment l'année dernière où j'avais franchi la ligne d'arrivée en 5è position avec Toyota. Monza étant le circuit le plus rapide de l'année, les vitesses en ligne droite sont vitales dans la performance globale et chacun roule avec peu d'appuis. Il faut tout mettre en oeuvre pour trouver du grip, mais la voiture a tendance à être nerveuse, même dans les bouts droits, et il faut donc avoir un style encore plus propre qu'à l'accoutumée. Il faut être précis au freinage, dans le passage des chicanes et être bien en ligne en sortie de ces dernières. Si vous parvenez à enchaîner les tours propres et à être constamment à la limite sans la dépasser, vous faites la différence."
Mark Webber (Williams) : "Monza est vraiment un circuit typé, par rapport aux autres tracés de la saison. C'est un circuit de haute vitesse avec une ligne droite où nous pouvons atteindre 340 km/h. L'aérodynamique est donc fondamentalement différente. Les réglages sont spécifiques car nous escaladons les chicanes et les vibreurs. Cependant ce n'est pas le tracé le plus sûr de la saison et nous devons travailler avec les organisateurs pour le rendre un peu plus sécurisant."
Nico Rosberg (Williams) : "C'est toujours une super course parce que les supporters sont "dingues" de Ferrari. Il y a de nombreux passionnés de sport auto, l'ambiance y aussi particulière."
Dernière minute :
Et puis comme on aime toujours un peu rigoler!! Voici la réaction super suprenante de Renault suite à la rétrogradation d'Alonso!! Franchement j'ai été trop surprise
Le directeur de l'ingénierie de Renault, Pat Symonds, a jugé "étrange" la sanction infligée samedi soir à Fernando Alonso, rétrogradé sur la grille pour avoir "gêné" Felipe Massa (Ferrari) en qualifications. Renault communiquera dans la journée.
Tout en estimant que cette décision de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) était "mauvaise", Symonds a cependant refusé d'entrer dans la polémique voulant que la FIA favoriserait la Scuderia.
"C'est étrange que lorsque les Ferrari, comme à Istanbul, changent sans cesse de ligne, on ne leur fasse rien, alors que nous, ici, nous faisons une manoeuvre bien innocente et nous nous faisons pénaliser", a-t-il cependant déclaré.
"Mais je ne suis qu'un ingénieur, les journalistes c'est vous, c'est à vous de tirer les conclusions au vu des faits, et je suis certain que vous les avez tirées", a-t-il malicieusement poursuivi.
Les commissaires sportifs de la FIA ont annulé les trois meilleurs temps d'Alonso en qualifications qui passe ainsi de la 5e à la 10e position sur la grille. Rappelant que "Alonso était 100 m devant Massa" au moment où il l'aurait gêné, Symonds a reconnu que la Ferrari aurait pu subir des turbulences aérodynamiques de la part de la Renault. "Mais je l'ai dit à Massa: en course, il y aura 53 tours comme ça", a-t-il souligné, estimant que le sport automobile "devenait trop politiquement correct" et que les coureurs n'avaient plus de marge de manoeuvre.
Selon Renault, Alonso roulait aussi vite qu'il le pouvait au moment de l'incident car il devait absolument boucler son tour de lancement avant le drapeau à damier, ce qu'il a fait avec une marge de deux secondes, pour pouvoir enchaîner sur un tour rapide.
"J'ai vu les données télémétriques de Ferrari: Massa était rapide dans la Parabolique et soudain il lève le pied et perd du temps. Cela ressemble plus à une erreur à mon avis", selon Symonds. Renault doit publier aujourd'hui un communiqué officiel de protestation.
A noter que Midland a vendu son écurie!!
Bonne lecture et rendez vous à 14h pour le GP
Biz A+ NFW
Merci à Eurosport