Et bien, la DH (journal belge) a l'air d'apprécier beaucoup Le Roi Soleil alors voici encore un article qu'on pouvait trouver après le Show Case ...
Enjoy
L'événement de la rentrée (25/03/2005) Huit titres du Roi Soleil ont été présentés à un public très réceptif: de bon augure pour la suite
PARIS L'idée a germé simultanément dans l'esprit de Dove Attia et de Kamel Ouali. Albert Cohen a suivi le mouvement... Et, avec la même équipe que les comédies musicales Les dix commandements et Autant en emporte le vent, le spectacle Le Roi Soleil a vu le jour... Une histoire d'un homme, Louis XIV, face à son destin de roi.Mardi soir, pour la première fois, huit des 24 titres de cette comédie musicale annoncée comme l'événement de la rentrée (la première est programmée le 22 septembre prochain au palais des Sports de Paris) ont été présentés devant un parterre de VIP. Dans le somptueux théâtre du Châtelet à Paris, les jeunes chanteurs se sont donc lancés, et Monsieur, le frère du Roi (joué par Christophe Mae), en premier, sur Vice Versailles, air enjoué sur lequel les danseurs et danseuses de Kamel, en habits d'époque, s'en sont donnés à coeur joie.
En huit titres, et ce, sans les costumes, perruques et chorégraphies définitives, Emmanuel Moire, le rôle principal, et ses camarades nous ont plongés avec aisance et rêverie dans l'époque fastueuse de Louis XIV.
C'est sur un tonnerre d'applaudissements que les dernières notes du single actuellement sur les ondes, Etre à la hauteur, se sont évanouies et que les artistes se sont avancés pour un salut de circonstance. Aucun sourire ne s'imprimait sur le visage d'Emmanuel Moire, le regard fixe, le port royal, le costume flamboyant. Comme il nous l'expliqua, après avoir signé une flopée d'autographes: «C'était un choix de Kamel: ce n'est pas un concert... J'étais en représentation jusqu'au bout, complètement dans mon personnage.»
Quant à l'excellente réception du public, elle a rassuré toute la troupe. «On était stressés car on a eu à peine deux jours pour préparer cette présentation, expliqua Merwan Rim, qui jour le duc de Beaufort. C'était vraiment intense... On espère être prêts pour le 22 septembre. Mais c'est de bon augure, on tient le bon bout.»
Les chansons proprement dites, si elles sonnent malgré tout comédie musicale (ce sont des habitués de ce genre d'exercice de style qui ont mis la main à la pâte: Pierre Jaconelli, Lionel Florence, Patrice Guiaro...), ont été cependant travaillées différemment. Ce sont de jeunes compositeurs qui ont proposé leurs chansons. On y retrouve, entre autres, la griffe de Benoît Poher, leader de Kyo, sur Je fais de toi mon essentiel.
L'après-spectacle a été suivi par une petite réception où les bulles pétillaient joyeusement dans les coupes et où les people tels Amel Bent, Orlando (le frère de Dalida), André Manoukian se côtoyaient.
Une armada de demoiselles ne quittait pas les semelles d'Emmanuel qui avait eu à peine le temps d'enlever sa longue perruque brune et qui n'arrivait qu'à avancer centimètre par centimètre («Ça fait un peu flipper, mais c'est plaisant... J'espère que je garderai les pieds sur terre. Je suis une personne normale et j'entends le rester!»). Les yeux brillants de bonheur et bien plus expansif que la première fois que nous l'avons rencontré («J'ai plus de facilité à parler maintenant que j'ai pu montrer sur scène ce que je faisais»), il nous a donné ses premières impressions. « A chaque étape charnière, là juste avant de monter sur scène, je ressentais une panique effroyable... Mais une fois sur scène, c'était l'extase. Je n'ai pas peur des mots: c'était jouissif! Je me suis plongé dans le personnage avec moins d'appréhension. Je commence à savoir comment le jouer, le chanter. Le public a aimé. Il y a vraiment eu un échange sincère. Maintenant, je suis pressé d'être le 22 septembre. On commence à voir se dessiner ce que ça va donner. Et plus on avance, mieux c'est...»