Pour le moment sans titre

Hello à tous, j'ai commencé à ecrire une nouvelle.
Le début est legerement inspiré de la serie grey's anatomy mais c'etait pour m'aider à commencer.

voici le debut, si cela vous plait je posterai la suite + tard:

J’ai toujours vécu dans des draps de soie, j’ai eu une enfance merveilleuse. Petite fille choyée et gâtée je n’ai connu aucun malheur, seulement l’innocence et la joie de l’enfance. Finalement, je n’ai jamais été préparée à ce qui m’arrive aujourd’hui, j’ai perdu ma mère, une fièvre maligne l’a emporté il y a un mois de cela. Mon père a toujours été présent pour moi mais je n’ai pas énormément de complicité avec lui et depuis le décès de ma mère, il se renferme et s’éloigne de plus en plus. En ce qui concerne ma famille, ils sont là pour moi mais comme ils disent « la vie continue », selon eux je ne dois pas en parler et vivre comme si de rien n’était. C’est incroyable, j’ai toujours été mise sur un piédestal et depuis qu’elle est partie c’est comme si je n’existais plus. Je me sens seule et tellement mise à l’écart…
Depuis quelques mois, je n’avais qu’une idée : voyager ! J’avais en tête de partir pour un pays lointain mais la fièvre de ma mère m’avait fait abandonner tous mes projets.
Ma vie ici, en France, devenait de plus en plus insupportable, toute cette indifférence me dégoûtait. Je pensais que le moment était venu de voir ce qui se passe ailleurs, les pays anglophones avaient tout mon intérêt. Mais maintenant, restait à savoir lequel…

Agée de 22 ans, j’étais autonome même si je vivais encore avec mon père, enfin dire cela n’est pas exactement la vérité, il travaille sans cesse et je ne le vois que le soir en allant me coucher. Je travaillais comme interne chirurgien dans un grand hôpital parisien, je faisais partie des plus prometteurs de ma promotion ! Le seul ennui était que j’entretenais une relation plus qu’amicale avec le chirurgien en chef, Patrick Shepard, le meilleur chirurgien du pays. Notre relation s’effilochait de jour en jour et même si j’en étais éperdument amoureuse, il était temps d’y mettre un terme. Cela serait mieux, aussi bien pour lui que pour moi, j’entend par là, pour nos vies professionnelles respectives…

J’avais pris ma décision, je voulais déménager, partir loin de ma famille. Il fallait que j’en parle au docteur Shepard (ou plutôt à mon amour, Patrick…). Les couloirs de l’hôpital semblaient beaucoup plus longs lorsque l’on a quelque chose de très important à dire à quelqu’un, spécialement quand la personne en question est à la fois votre patron et votre petit ami. J’étais devant la porte, les mains dans les poches de ma blouse, le cœur battant, ne sachant par où commencer. Je frappais, sans réfléchir, on verra bien ce qui me viendra.

- Oui ? Entrez ? dit-il de sa voix suave qui me plaisait tant.
- Bonjour docteur, dis-je en refermant la porte.
- Bonjour Marie-Evangéline, que me vaut le plaisir de ta visite dans mon bureau ?
- Euh, écoute…C’est assez délicat parce que…
- Je suis à la fois ton petit ami et ton patron, dit-il en terminant ma phrase.
- Oui, et euh…Je vais commencer par le début…
- Oui c’est mieux…
- Patrick arrête je t’en prie ! Comme tu le sais, j’ai perdu ma mère le mois dernier. Comme tu le sais aussi ma famille n’est pas des plus agréables à mon égard et ce n’est plus vraiment vivable pour moi, bref, ce que je veux dire c’est que j’aimerai être mutée, ailleurs, loin, très loin d’ici…
- Si je comprends bien ce que tu veux me dire, c’est que tu parles plus au patron qu’au petit ami, hum ? Et le petit ami se demande s’il a bien compris car tu as dit que tu voulais partir loin…
- Oui et par la même occasion, je t’annonce qu’entre toi et moi c’est terminé ! Je t’aime encore mais tu es marié et…
- Tu sais très bien que mon divorce est en cours, tiens, je viens de recevoir les papiers. Allons, tu ne sais pas ce que tu dis, la mort de ta mère t’a chamboulé…
- Non, Patrick, je veux mettre un terme à notre relation, elle ne mène nulle part ! Je t’aime, tu m’aimes on est d’accord là-dessus mais ça ne suffit pas ! Je ne peux pas venir chez toi, car tu préfères venir chez moi et chez moi ce n’est plus possible avec les horaires bizarres de mon père qui peut débarquer n’importe quand. Et enfin, il nous reste l’hôpital mais est-ce vraiment le bon endroit ? Non, on se doit d’être au top pour les patients…Je prépare ma démission, tu l’auras demain matin sur ton bureau, si tu ne veux pas m’aider pour ma mutation, libre à toi !

Je m’en voulais d’avoir été si dure avec lui, après tout, ce n’était pas tellement sa faute si entre nous ça ne marchait pas comme je l’espérais.
Le lendemain, comme prévu, j’avais ma lettre de démission dans la poche, j’étais prête pour la remettre à Patrick quand soudain mon beeper commençait à sonner, on était en train de perdre un patient au 4ème étage, cette discussion que je redoutais tant serait pour plus tard…J’essayais de monter le plus rapidement possible, la journée ne commençait pas bien et je me devais de changer le cours des choses. Arrivée dans la chambre, une infirmière était sur le point de procéder au massage cardiaque.

-Laissez moi faire ! Dis-je en haussant la voix
Enlevez moi cette perf’ ! Il est allergique à la pénicilline ! Est-ce que ça vous arrive de lire les dossiers parfois ? Laissez moi faire !

Je retirais la perfusion de son bras, et commençait le massage cardiaque.

-Toujours rien ! Allez, bats toi ! Reste avec nous ! Allez, accroche toi !
Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour que ce jeune patient âgé de 11 ans reste avec nous.
-Jérémy accroche toi !
-Docteur, arrêtez c’est fini ! Prononcez l’heure du décès !
-Non ! Il faut qu’il vive ! Dis-je tout en continuant le massage cardiaque.

Je reprenais mon souffle difficilement puis dans un dernier effort…Je donnais de violents coups dans sa poitrine.

-Docteur Pires ! Arrêtez, ce n’est plus la peine !

Je n’écoutais plus les supplications de l’infirmière et je continuais de frapper avec force dans la poitrine de mon jeune patient quand soudain…

-Docteur, ça y’est, il repart !

J’avais sauvé cet enfant alors qu’à cet instant, plus personne ne croyait en moi…

Les autres internes, qui, pour la plupart faisaient partis de mes amis semblaient fières de moi et ils me félicitaient toute la journée durant. J’étais très heureuse mais n’avait cependant pas le cœur en fête. Mes amis internes allaient me manquer, peut-être ne fallait-il rien leur dire ? Et que penseraient-ils si je ne disais rien ? Il était 17h30 et je n’étais pas de garde, je terminais mon service à 18h30, il fallait que j’aille voir Patrick…
Je descendais les escaliers à toute vitesse et au premier étage, j’apercevais Patrick qui parlait avec la famille de l’un de ses patients, apparemment, il ne leur annonçait pas une bonne nouvelle, je restais dans mon coin, et j’écoutais ce qui se disait.
-Mr et Mme Johnson, j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer…Nous avons fait tout ce que nous pouvions et ça n’a malheureusement pas suffit, la tumeur de votre petite Marlène était trop importante et comme je vous l’avais dit, l’opération était très risqué.
Je suis désolé.
-Vous…vous pouvez m’assurer que vous avez absolument tout fait ? dit la mère de la patiente
-Je vous le promets, je suis resté 2h en plus car il y avait de l’espoir. Cependant, elle était très jeune et son cœur a lâché, j’ai même fait le massage cardiaque moi-même. Je suis vraiment désolé.
-Est-ce que…Est-ce qu’on peut la voir s’il vous plait ?
-Oui bien sûr, venez je vous accompagne.

C’est pas vrai, je n’y arriverai jamais…À croire que le destin veut que je reste ici.

meme si pour ton début tu t'es inspirée de la série j'aime beaucoup, j'étais totalement absorbée. vivement la suite!!!

Franchement vivement la suite.

C'est super bien écrit bravo!!

A+

la suite la suite

Franchement j'ai savouré chaque mots ! BRAVO !

Je n'ai qu'une chose à dire: vite la suite....!
bravo à toi!

moi franchement je ne regarde pas la série donc je peut pas te dire...

mais c'est très bien écrit et je trouve ca génial vivement la suite !!!

Très jolie plume! Bravo, vivement la suite!

ooh merci beaucoup ! Je pensais que vous n'aimeriez pas ! Je suis vraiment tres touchée.
Je vous avouerai que j'ai deja la fin en tête mais j'ai un peu de mal pr ecrire la suite mais je vous promet que je m'y met de ce pas ! merci encore

Pas de quoi, tu écris super bien.

Prends ton temps pour la suite, disons 1 heure, non je rigole, on sera la pour la lire

A+

voici une toute petite suite pr vous faire patienter:

De toute façon, ça n’aurait pas été bien grave si je quittais l’hôpital plus tard que prévu, j’avais décidé de l’attendre et de lui remettre en main propre ma lettre de démission.

Il était 18h et j’entendais Patrick dire au revoir à la famille de ses patients.

-Patri…Euh, Docteur Shepard !
-Oui ? Ah c’est toi, Marie-Evangéline. Viens dans mon bureau.
Alors qu’est ce qui se passe ? Tu voulais me voir ?
-Oui, je voulais te remettre ma démission…
-Tu es sûre de bien avoir réfléchis ?
- Oui, cela me brise le cœur mais c’est oui…
-Bon et bien, pour ta mutation il ne te reste plus qu’a me dire où tu veux aller…
-J’ai l’impression que tu t’en moques complètement !
-Oh non crois moi…Mais je te connais et je sais que je ne peux rien faire pour te retenir.
Je t’aime Marie…Je ne veux pas que tu partes…
-Je t’aime aussi Patrick mais je dois partir, je veux partir…

Il me prenait dans ses bras et m’embrassait comme pour la dernière fois…

La suite!!! La suite!!!!

Maintenant que tu nous a mis l'eau à la bouche faut que tu continues lol

A+

ahhhhhhhhh non une toute petite suite...ne nous laisse pas sur notre faim!!! pitié

voila la suite tant attendue !!!!!

Les regrets commençaient à se faire sentir, finalement pourquoi partir ?
Abandonner ceux que j’aime, ma famille, mes amis, mon amour ?
Je me sentais attirée par un pays et je ne savais pas pourquoi, je sentais qu’il fallait que je parte, peut être que quelque chose m’y attendait. Et puis si jamais je ne m’y plaisais pas, rien ne m’empêcherai de revenir ici.
Je desserrai notre étreinte et inspirais un bon coup :

- Patrick ne me fais pas regretter de partir…
- Bon, très bien. Dit-il un peu déçu.
Où veux tu aller ?
- Au Canada !
- Au…Au Canada. Dit-il d’un ton surpris.
- Oui, ne me demande pas pourquoi car je ne saurai pas te le dire.
- D’accord, alors je regarde. Y’a une ville en particulier où tu voudrai aller ?
- Non, dès l’instant que c’est là bas, c’est où tu veux.
- Alors, on demande des emplois dans plusieurs villes, Québec, Ottowa ou complètement à l’ouest à Vancouver. Je met une option à quel endroit ?
- Essaye Vancouver.
- Voila c’est fait…
- Merci.
- De rien. Attends j’ai déjà un mail de confirmation. Tu prends ton poste la semaine prochaine, c'est-à-dire lundi prochain. En d’autres termes tu restes 4 jours ici, le temps de faire ta valise, de déménager tes affaires, d’acheter le billet, d’aller à l’aéroport, le décalage horaire etc. Partir dans 4 jours me semble bien. Dis toi que je fais tout ça parce que je t’….

Son beeper l’avait interrompu.

-J’ai une opération très risquée, j’ai besoin d’un interne pour m’assister, tu viens avec moi.
-Je ne suis pas de garde ce soir.
-Tu viens avec moi ! Me dit-il d’un ton plus ferme.
-D’accord…

Je courrais derrière lui jusqu’au bloc opératoire. Une femme venait d’entrer aux urgences, elle possédait un nombre incalculable de fractures, et d’après Patrick il fallait l’opérer de la colonne vertébrale, et s’il se trompait ne serait-ce que d’un millimètre, la patiente serait paralysée. Nous attendions que l’anesthésie fasse effet.

-Dr Shepard ?
-Oui ?
-Je peux vous parler deux petites minutes ?
-Bien sûr.

Nous sortions dans le couloir désert à cette heure là. Je lui sautais au coup et l’embrassais de la façon la plus sensuelle qui soit.
Il me regardait étonné, il ne comprenait plus rien à mon attitude.

-Patrick, si on sauve cette patiente, je veux dire si elle remarche grâce à nous, tu annules mon option à Vancouver et je reste ici avec toi, on achète un appart’, on se marie et on fait un enfant !
-Oula tu es sûre que ça va ?
-Oui, ça ne te fait pas plaisir ?
-Si bien sûr ! Je n’ai jamais autant eu envie de sauver un patient ! Allez on y va ?
-On y va Docteur !

L’anesthésie avait fait effet et nous devions procéder à l’opération.
Il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour la sauver, et je dois avouer que je voulais qu’il l’a sauve…C’est idiot d’être autant en contradiction avec soit même, je le sais mais je dois faire mon expérience, voir si Patrick me manquerai…

Après trois heures passées au bloc, les nouvelles étaient bien mauvaises.
Il n’avait rien pu faire. Il partait du bloc en claquant la porte se dirigeant vers son bureau.

-Docteur Shepard !

J’avais beau l’appeler, il partait sans le moindre regard vers moi. Je savais très bien pourquoi, cela signifiait que je devrai partir…

Trop bien!!!!

Vivement la suite lol!!!

A+

ouais c'est trop bien j'aime beaucoup !!!

la suite la suite !!!!

j'adorrrrrrreeeeeeee ....c po possible tu ne peux pas nous laisser dans l'attente..va -t-elle partir???

La suite ! J'espere que ça vous plaira toujours !
Sachez seulement que la fin que j'avais prévu au depart n'est plus du tout la même ! Les idée germent ds ma tête et vous allez avoir bien des surprises ! Bonne lecture ! Dites moi ce que vous préférez ds l'histoire, ce que vous trouvez de mieux.


Trois jours plus tard, on m’avait fait appeler dans la salle de réunion.

-Surprise !!!!

Mes amis internes accompagnés du Dr Shepard m’avait préparé une surprise pour mon départ.

-Oh ça me fait tellement plaisir…dis-je un peu émue.
-C’est normal, on pouvait bien faire ça pour toi. Me dit Georges, un ami interne.
-Je suis désolée de vous l’apprendre si brusquement vu que je pars demain ça ne vous laisse pas beaucoup de temps pour vous y faire, vous allez me manquer.

Un à un je les serrais dans mes bras.

-Bon, Marie, Dr Shepard on va vous laisser. Me dit Alex (un autre ami interne) d’un ton amusé
-Merci.

On restait là à se regarder sans oser prononcer le moindre mot. Après m’avoir observer sous tous les angles, il retirait la pince qui retenait mes cheveux, me caressait le visage avec douceur et me glissait dans le creux de l’oreille « je ne veux pas que tu partes »…
Je ne répondais pas de peur de briser ce moment d’intimité. Comment résister à ce regard d’une tendresse sans égal ? J’avais du mal à me dire que je ne le reverrai peut-être jamais.
Je le laissais m’embrasser, ce n’était pas le bon endroit, oui et alors ? Je n’avais rien trouvé de mieux pour lui dire au revoir.

Ni Patrick, ni moi étions de garde ce soir là, il avait alors décidé de venir dormir chez moi, il m’accompagnerait tôt demain matin à l’aéroport. Je partirai sans prévenir qui que ce soit de ma famille, j’avais fait jurer à mes amis internes et à Patrick de ne jamais me trahir sur ce point. Mes valises étaient prêtes, mes affaires personnelles étaient déjà à Vancouver, dans l’appartement de fonction qui m’avait été attribué. Il parait que les gens là-bas sont très chaleureux, cela facilitera les choses pour m’intégrer à ma nouvelle équipe.

-Marie-Ev’ ?
-Oui ?
-Il faut quand même que tu laisses un mot pour ton père. Tu ne peux pas partir sans rien dire, que tu ne souhaites pas mentionner l’endroit je veux bien mais ta famille pourrait s’imaginer n’importe quoi et tu leur dois au moins ça, ne les laisse pas dans l’attente sans savoir…
-Je pense que je ne leur dois absolument rien !
-Ils ont été si odieux que ça avec toi ?
-Tu n’as pas idée…Mais je pense quand même que tu as raison. Je vais écrire un mot que je vais laisser sur la table de cuisine.
-Bien. Me dit-il en souriant.
Ecoutes, je ne te comprends pas, reprit-il, tu veux rompre avec moi ensuite tu te fais muter alors que tu dis que tu m’aimes, je veux juste une explication !
-Oui je te la dois, je ne fais que cogiter et la vérité c’est que ma famille m’est réellement devenue insupportable. Des coups de fil sans arrêt tous les jours, parfois même pendant la nuit. Je te coupe tout de suite, oui, j’ai fait changé le numéro mais à chaque fois quelqu’un que je pense de confiance leur donne donc ça ne sert à rien si tu vois ce que je veux dire.
Et j’ai envie de voir une autre culture, apprendre d’autres choses ailleurs.
Bon, c’est vrai, je regrette de t’avoir dit que je voulais rompre parce que c’est faux.
Mais il me fallait une sorte d’excuse tu comprends ? Et puis regarde, rien ne m’empêchera de revenir ici.
-Tu vas me manquer…
-Toi aussi, mais si tu m’aimes tu dois comprendre.
-Je comprends, bon, mademoiselle Pires il est temps d’aller se coucher, un long voyage vous attend demain. Il y a combien d’heures d’avion ?
-12h30 il me semble…
-Ah oui c’est énorme quand même ! Et pour le décalage horaire ?
-J’aurai 9h en moins par rapport à ici.
-Ca ne va pas être évident pour le téléphone…
-Oui c’est sûr. Bon si on allait se coucher Dr Shepard ?
-Oui Dr Pires je vous suis…

Peut-être étais-je en train de gâcher ma vie ? Je ne savais pas et le fait de réfléchir autant m’empêchait de trouver le sommeil. Il était minuit pile quand je jetais un œil sur mon réveil. Patrick dormait déjà, ces gardes à répétition l’épuisaient. Je tendais l’oreille, quelqu’un tournait une clé dans la serrure avec un acharnement particulier, Patrick se réveillait en sursaut.

-Tu as entendu ? Me dit-il
-Oui…
-Bouge pas, je vais voir.
-Non ! C’est sûrement mon père ! J’imagine pas la crise s’il te voit ! Laisse moi j’y vais.

Je me dirigeais à pas feutrés dans ce grand appartement vers la porte d’entrée.

-Marie-Evangéline Pires, ouvre moi cette porte tout de suite ! Cria une voix que je reconnu comme celle de mon père, une fois de plus il rentrait ivre de colère, ivre de rage, ivre tout court…

A tâtons je cherchais l’interrupteur, j’ouvrais la porte le plus rapidement possible, appréhendant la réaction de mon père.

-Ah ma p’tite fille ! Te voila ! Dit il en hurlant.
-Chut pas si fort, tu vas réveiller tout le quartier !
-Je cris si je veux !
-Non ! Allez rentre ! Je me lève tôt moi demain…
-Ouais dis moi plutôt que y’a un mec avec toi hein ? Haha ha ! Attends je vais aller le chercher ! Hé hé !

Oh non, pensais-je. Je courrais au devant de Patrick mais mon père fut le plus rapide…

Nickel!! mais tu peux pas nous laisser sur ça


Vite la suite!!!!!



A+

La suite ! La suite ! La suite ! lol

aahhhhh qu'est qui va se passer ??? hhhhaaaahhhhahahahahahah

la suite la suite la suite !!

vite vite la suite

Il ouvrait la porte de ma chambre avec force, au point de la faire presque sortir de ses gonds.

-Papa, je t’en prie !
-Bonsoir jeune homme ! Alors c’est vous qui vous tapez ma fille ?!
-Bonsoir monsieur, oui c’est moi qui couche avec votre fille.
-Présentez-vous !
-Papa il est minuit et demi ! Demain, tous les deux on va se lever très tôt et il n’a sûrement pas envie de répondre à ton interrogatoire !
-Laisse Marie…Patrick fit face à mon père avant d’ajouter :
Je m’appelle Patrick Shepard, je suis chirurgien dans l’hôpital où travaille votre fille. Maintenant j’aimerai bien dormir, alors je ne vous vire pas mais…Dit-il en prenant mon père par les épaules et en le laissant dans le couloir.

Moi j’étais toujours dans le couloir en compagnie de ce père que j’haïssais en silence.

-Quel petit con ! Je vais lui faire sa fête moi tu vas voir !

Cette fois-ci c’en était trop.

-Non, tu ne vas faire la fête à personne ! Et surtout pas à l’homme que j’aime ! Maintenant tu dégages de là, tu vas cuver dans ta chambre et tu y restes ! Tu me pourris la vie, tu es la pire chose qui me soit arrivé ! Dis-je en hurlant comme je n’avais jamais hurlé au paravent.
-Marie, tu…tu ne m’as jamais parlé comme ça…
-Il y a un début à tout !

Mes yeux exprimaient tellement la colère (voire la haine) qu’il ne cherchait à opposer la moindre résistance. Jamais je n’aurai osé lui parler comme ça il y a encore quelque temps. J’ai toujours été la petite fille bien élevée mais je n’en pouvais plus…

Le lendemain, je réveillais Patrick doucement. Une sacrée journée m’attendait. Il était huit heures du matin et nous n’avions pas beaucoup dormi.

-Chéri, réveille toi c’est l’heure.
-Oh, déjà !
-Et oui, mais si tu veux te reposer, je peux prendre un taxi.
-Mais non, arrête.

Comme Patrick me l’avait recommandé, j’écrivais un mot pour mon père. Ce n’était absolument pas guidé par un pseudo amour entre mon père et moi-même mais mon honnêteté me le conseillait vivement. Les mots ne me venaient pas alors j’allais au plus simple :

« Papa,
Dans ce petit mot tu ne trouveras ni mots doux ni excuses.
Tu seras certainement très surpris d’apprendre que je quitte le pays et ne reviendrai probablement pas. Mes raisons sont personnelles et ne te regardent en rien.

Adieu,
Marie-Ev’ »

-Au fait…Je suis désolée pour hier soir.
-Ce n’est pas de ta faute. Dit-il d’un ton morose.

Je sentais dans le son de sa voix qu’il était triste, moi j’essayais de masquer, je ne voulais pas aggraver sa peine.
Nous sortions de mon appartement, le temps était aussi maussade que nous et il commençait à pleuvoir.

Dans sa voiture nous ne savions pas quoi se dire, sûrement parce que nous avions trop de chose en tête pour oser prononcer quoi que ce soit.

Arrivés à l’aéroport, mon cœur se serrait de plus en plus. Le jour où j’ai décidé de tout plaquer pour partir, je ne savais pas que laisser cet homme que j’aimais plus que tout me ferait autant de mal.

-Marie-Ev’, je…
-Chut ne dis rien…

Je l’embrassais…Un baiser langoureux et prolongé…
Il me serrait fort contre lui, je voulais que ce moment s’arrête, je me sentais tellement bien et tellement mal en même temps. Mais je devais ne m’en prendre qu’à moi-même.

-Patrick je t’aime, tu es la meilleure chose qui me soit arrivé…Tu es l’homme de ma vie. Et je regrette d’avoir laisser libre court à mon envie parce que si ça ne tenait qu’à moi, j’annulerai tout. Dis-je les yeux plein de larmes.
-C’est trop tard maintenant, dit-il en souriant malgré tout, mais comme tu me l’as déjà dit, rien ne t’empêchera de revenir. Par contre, fais moi une promesse.
-Oui, tout ce que tu veux !
-Ne me remplace pas ! Dit-il en riant.
-Mais non bien sûr que non, enfin. Et toi tu fais de même !

Il m’avait fait retrouver mon sourire. Mais il était temps de partir, mon dieu, douze heures trente d’avion, cela promettait d’être très long. J’imagine même pas dans l’état que je vais être avec le décalage horaire, heure française j’arriverai vers 20h30 mais heure canadienne ce sera 11h30…

la suite!!!